Plus qu’un simple itinéraire de randonnée, le Sentier national au Québec est un corridor naturel et humain qui invite à explorer la beauté et la diversité du territoire. Découvrez-en plus sur ce sentier au potentiel exceptionnel.

Le tracé en bref

  • Plus de 1 830 km de sentiers
  • 9 Régions touristiques
  • 25 MRC
  • 85 Municipalités
  • 2 Parcs Canada
  • 5 Parcs SÉPAQ
  • 4 Parcs régionaux
  • 5 Réserves fauniques
  • 5 Pourvoiries
  • 7 Zones d’exploitation contrôlée (ZEC)
  • 425 km de terres privées

1 834 kilomètres et 9 régions

Le Sentier national au Québec traverse neuf régions touristiques, reliant entre elles des paysages parmi les plus spectaculaires de la province. Plus qu’un simple tracé, il rassemble des itinéraires devenus mythiques, comme la Traversée de Charlevoix ou le SIA-QC. En le parcourant, vous suivrez un fil conducteur qui relie territoires, villes et humains, et vous découvrirez à la fois la diversité des milieux naturels et la richesse des communautés qui les animent.

Carte interactive

Explorer par régions

Un corridor écologique exceptionnel

Le Sentier national au Québec traverse plus de 100 aires protégées, ce qui en fait un corridor écologique d’exception. Pourtant, il ne bénéficie que d’une protection minimale, insuffisante pour préserver son intégrité écologique et l’expérience nature des randonneurs.

Depuis 2021, la SNAP Québec et Rando Québec unissent leurs efforts pour faire reconnaître le Sentier national comme un patrimoine naturel et récréatif à protéger. Ce travail de collaboration à mené à l’élaboration d’une storymap consultable ci-dessous.

Les enjeux de développement

Le développement d’un sentier de randonnée pédestre dépend de très nombreux facteurs et plusieurs défis sont à relever dans le cadre du SNQ. Ceci explique le fait qu’il ne soit pas complété, malgré 35 ans de travail, essentiellement bénévole.

Le premier enjeu est celui de la tenure des terres. Sur terres publiques, il faut obtenir des permis auprès des ministères concernés pour respecter les lois en vigueur. Sur terres privées, il faut non seulement obtenir des droits de passage auprès des propriétaires privés, mais aussi s’assurer de leur maintien à long terme.

Les conflits d’usage sont le deuxième enjeu principal à l’aménagement et à la pérennisation du sentier. En effet, de nombreux acteurs revendiquent l’utilisation des terres publiques et le sentier est menacé de manière permanente par une altération de la forêt dans laquelle il existe.

Le troisième enjeu est financier. Entretenir un réseau de sentiers de l’ampleur du Sentier national est un combat permanent, mené par des gestionnaires de sentiers, eux-mêmes accompagnés de bénévoles passionnés. Malheureusement, les ressources financières des organismes sans but lucratif ou des petites municipalités responsables de leur secteur de sentier sont souvent insuffisantes.

Enfin, le manque de main-d’œuvre qualifiée ou bénévole empêche le développement rapide et continu du sentier qui ne peut se faire, rappelons-le, que durant les 5 mois de l’année où dame Nature nous laisse l’opportunité de travailler ses sols.

Pour en savoir plus sur le développement du Sentier national, nous vous invitons à consulter notre storymap qui présente plus en détail l’avancement et les tracés projetés.